Beryl Gaunt a écrit:

LULLA→ J'avoue que je bloque aussi sur les deux dons dans la même famille =/ Tu écris bien, tu as de bonne motivation, mais je crois que je vais dire non. Tu incarnes déjà une née-moldue qui a été adoptée et c'est assez "gros" ça. Puis avec Esfyr qui l'est et Perceval qui est un lycan ça fait vraiment la famille étrange xD Désolée

PSEUDO ⊱ Mélisande Karkaroff
ÂGE ⊱ vingt-sept ans.
PARTICULARITÉ DÉSIRÉE ⊱ Occlumens.
MOTIVATIONS ⊱ Pour tout vous dire ça m’est venue d’un coup alors que j’étais en train de me demander quelle anecdote j’allais bien pouvoir raconter dans ma fiche ^^. Sinon j’ai toujours voulu jouer un occlumens mais je n’ai jamais eu cette occasion parce que je n’avais pas le bon personnage dans le bon contexte mais j’ai l’impression d’avoir ici ces deux choses réunies. Je ne veux pas faire de Mélisande un personnage exceptionnel et encore moins une Mary-Sue mais je pense que ça pourrait ajouter un petit plus au personnage sans forcément en faire une super héroïne… Enfin je ne sais pas trop comment vous l’expliquer, je dirais que je n’ai pas vraiment de motivation, enfin cette motivation je ne la ressens pas en moi si vous voyez ce que je dire j’ai juste cette impression que ce don conviendrai à Mélisande non pas dans sa recherche constante de la gloire mais pour expliquer qui elle est vraiment et non pas pour expliquer comment elle est devenue ainsi dans le but de la changer mais juste pour comprendre … Enfin je ne sais pas si mon explication est très claire, j’espère que vous comprendrez mieux par le RP
EFFET SUR VOTRE VIE QUOTIDIENNE ⊱ Et bien tout d’abord je tiens à préciser qu’aucun membre du groupe sang pur ne détient ce don, je réclame donc L’EGALITE . Bref, sinon Mélisande travaille comme langue-de-plomb, je pense que cela peut-être intéressant pour le ministère d’avoir une employée qui en plus de savoir tenir sa langue sait aussi maitriser son esprit. Sachez également que si vous acceptez je ferais en sorte que ce don, non pas lui serve au quotidien, mais qu’il l’affecte à chaque heure, chaque seconde de sa vie. Comme je l’ai dit je ne veux pas en faire une super-héroïne, je veux rendre compte, si vous l’acceptez, de la « face caché » de ce don.
RP ⊱

« Regardes-moi ! ». La petite fille plongea malgré elle son regard dans celui de son géniteur. Elle ne le craignait pas … d’habitude. Mais aujourd’hui ce n’était pas comme d’habitude, elle le savait. Ses mains tremblaient, elle ne savait pas mentir, du moins pas sur cela, elle ne savait rien du tout, qu’adviendrait-elle plus tard, serait-elle condamnée à être lue tel un livre ouvert ? Son père saisit fermement son menton afin d’être sûr qu’elle ne détournerait pas son regard, enfin la question arriva : « L’as-tu vu ? » « Nn... Non… ». Pourquoi mentait-elle encore alors qu’elle savait que cela était inutile ? « Tu sais pourtant qu’il ne faut pas mentir lorsqu’on ne sait pas comment faire … LEGILIMENS ». Une fois de plus elle n’avait pas été capable de fermer son esprit, si seulement elle savait mentir, elle n’aurait pas à subir tout ça. Mais c’était plus fort qu’elle, comment pouvait-elle garder un si lourd secret ? Les leçons d’occlumancie étaient récentes, il y a quelques semaines encore personne ne l’embêtait avec cela et puis il avait fallu que se sœur ne reçoive aucun lettre de Poudlard … Tout le monde s’y était attendu mais tous faisaient semblant d’y croire encore. Evanova ne présentait aucune trace de magie, pas même une once, c’était une cracmole, une immonde cracmole … Ce n’ était pas de sa faute avait-on dit à Mélisande, c’est à cause de ces foutus sang-de-bourbe, ceux eux qui ont volés la magie de ta sœur . Depuis que cela était avéré la pauvre jeune fille était enfermée dans la cave de leur manoir et Mélisande devait subir chaque jour les intrusions de son père dans son esprit. « Tu me trouve cruel mais crois moi c’est pour notre bien à tous Mélisande … Ce nourrice au sang-mêlé que tu as, elle n’y connait rien, elle aussi nous a trahie, tu ne dois pas lui faire confiance non plus … »Sa nourrice, comme elle l’exécrait ! Cela lui serait certes bien utile de pouvoir se cacher d’elle, de se cacher d’elle et de tous. Dire que Mélisandre était autrefois une petite fille innocente serait enjoliver la situation, elle n’était pas innocente elle possédait un esprit trop franc qu’il fallait maitriser. Et cependant, malgré tout son bon vouloir et des années d’entrainement cela ne venait pas, son esprit refusait de se fermer.

~~~

« KARKAROFF, Mélisandre ! » La jeune fille ne bougea pas, elle n’avait pas l’habitude qu’on l’appelle comme ça en vérité, chez elle, elle était Annushka. Enfin elle comprit qu’il s’agissait d’elle lorsque sa voisine, avec qui elle avait échangé quelques civilités en entrant dans la Grande-Salle, lui donna un coup de coude. Elle s’approcha alors et un rire secoua les élèves qui avaient déjà étés répartis. Elle déglutit avec difficulté et s’avança. La peur avait laissé place à la haine, à la rancœur envers ceux qui avaient rigolés, pour qui se prenaient-ils ? Elle avait entendue leur nom la moitié possédait un sang gâté, l’autre moitié se constituait de nom en déclin. Bientôt … Bientôt, pensa-t-elle, ils ne rigoleront plus quand mon nom sera prononcé … Alors ce fut seulement au moment om l’on posa le choix peau sur sa tête qu’elle comprit que pour atteindre son but il fallait se montrer rusé, ce fut à ce moment là qu’elle comprit que l’occlumancie seule pourrait l’aider à atteindre son but : comment se méfier d’une personne dont on ne devine ni les plans ni les pensées ? Sitôt formée cette pensée s’évapora. Elle ferma les yeux puis les rouvrit, mais cette fois tout était différent, elle voyait plus clair que jamais mais ne distinguait rien à la fois. Elle observait ces visages tournés vers elle mais elle ne les voyait pas, elle ne distinguait même pas ce que le choixpeau lui murmurait à l’oreille « Tu me résiste ? Comment veux-tu que je t’envois dans la bonne maison si tu te caches ainsi ? Hum … Bien je vois, je vois, ou plutôt je ne vois rien, fait attention à cela, tu ne le comprends pas encore mais à chaque pouvoir son fardeau … SERDAIGLE ! » Ce fut les applaudissements de la table des Serdaigle qui lui firent reprendre conscience. Qu’avait-elle fait ? Elle était promise à un grand avenir chez les Serpentard et voilà que le choixpeau l’envoyait à Serdaigle ! Tu as voulu cacher qui tu étais vraiment lui susurra une petite voix Tu as voulu te cacher derrière un masque, ce masque tu le garderas pendant maintenant 7 ans.

AUTRE CHOSE ⊱ merci de m’avoir lue, surtout que ce que j’ai écrit n’est pas super

PSEUDO ⊱ Grim M. Lestrange
ÂGE ⊱ 25 ans
PARTICULARITÉ DÉSIRÉE ⊱ Occlumens
MOTIVATIONS ⊱ Cette capacité, il l'a doit à son ancien professeur de potions, Garry Moriarty. Il n'était qu'en quatrième année lorsque le vieillard attachant lui a proposé ses dons de professeur dans le domaine de l'occlumancie. Pourquoi? Garry a prétendu que Grim en aurait bien besoin dans un futur proche, et il avait entièrement raison. Etre Occlumens, c'est dissimulé le moindre de ses petits secrets aux petits curieux, et le fils Lestrange en a des tonnes, dont son intégration dans l'Ordre du Phoenix. Autant vous dire qu'il préfère garder ça secret. (A savoir que Garry Moriarty était voyant)
EFFET SUR VOTRE VIE QUOTIDIENNE ⊱ Apprendre cette pratique a laissé des traces, et pas anodines. Lorsqu'il pratique l'occlumancie, Grim est victime de migraines, courtes mais violentes. Certes, leur intensité a diminué au cours du temps, mais elles n'en restent pas moins présentes. A part ça, le jeune homme vit plutôt bien avec son don. Il est toujours craintif à l'idée que l'on puisse découvrir ses secrets, mais moins que par le passé.
RP ⊱

« Bien. Le cours est fini, n'oubliez pas de déposer vos échantillons sur mon bureau. » déclara le professeur de potions, Garry Moriarty, avant que la foule d'élèves ne s'éclipse dans le couloir, hâtive devant leurs dernières minutes de cours de la journée. Cinq minutes plus tard, on pouvait encore entendre les échos de la masse étudiante résonner jusque dans la salle des potions, baignée d'obscurité et de saveurs particulières. Assis au fond de la classe, dissimulé derrière un épais manteau de crépuscule, Grimal daigna enfin quitter son trône pour rejoindre son aîné, dissimulant mal son excitation. Aujourd'hui, il savourait pleinement son sixième cours d'occlumancie. Certes, il n'était encore qu'un novice en la matière, et nombreuses furent les fois où il manqua de s'arracher les cheveux, mais l'avidité le rendait coriace. « Prête pour une nouvelle leçon mon garçon? » Le fils Lestrange s'installa devant son professeur, posant son royal postérieur sur le banc effrité, la bouche gorgée d'enthousiasme. « Toujours, professeur! » Cette simple réponse arracha un sourire franc au vieux Moriarty. Son visage garni de rides et de tâches brunâtres n'avait rien d'esthétique, mais il respirait la joie de vivre et la bienveillance. A chaque fois que Grim posait son regard sur lui, il se sentait étrangement apaisé, comme s'il était en présence d'un vieil ami. « Un chocolat? » Et cette manie qu'il avait de proposer du chocolat à tout bout de champ. La première fois qu'il lui en avait proposé, le jeune sorcier était resté pantois pendant une bonne dizaine de minutes, cherchant le piège. Il n'avait pas vraiment l'habitude de côtoyer la gentillesse spontanée de près. Après tout, la famille Lestrange n'était pas réputée pour son aménité et sa sensibilité. « Volontiers » Lui-même ne pouvait guère résister devant un bon morceau de chocolat, gâterie dont il se remplirait la pense au jour le jour s'il le pouvait. D'ailleurs, il avait subtilement dérobé des tablettes de chocolat à Garry, croyant pouvoir le duper avec une aisance presque immature. « Commençons... » Les premières minutes étaient toujours les plus instables. Les premières minutes étaient les plus pénibles. Une intense migraine pointa le bout de son nez, telle une langue de feu s'insinua brutalement dans sa tête, comme un coup de poignard. « Concentre-toi! » ordonna doucement le professeur Moriarty, doté d'une patience irréprochable. Il le sentait pénétrer son esprit, lentement mais sûrement. C'était une horrible sensation, comme un feu qui vous consumait à petits feux, comme si l'on vous déshabillait en un coup de baguette magique, dévoilé à la face du monde, nu comme un vers.  « Eh bien, je sais maintenant qui me vole mon chocolat! » plaisanta Garry. Nom d'un scrout à pétards! Grim ferma les yeux, les poins serrés contre le plan du bureau, la mâchoire crispée,_Pour rien au monde, il ne voulait se faire percer à jour. Quelques perles de sueur glissèrent le long de son échine, fuyant discrètement sous le col de sa chemise. Après chaque entraînement, il revenait épuisé dans son dortoir, s'affalant comme une crêpe sur son lit, bienheureux de gagner les bras de Morphée. Aujourd'hui n'allait pas faire exception. D'autant plus que ce diablotin augmentait d'un cran le niveau séance après séance. « Eh bien, je comprends mieux pourquoi toute la classe a éclaté de rire tout à l'heure... » poursuivit l'aîné, amusé par ses petites découvertes. Fichtre! Les lèvres méchamment pincées, secoué par une cascade d'électrochocs, Grim fit le vide de son esprit, avec un besoin pressant d'éjecter l'intrus de son esprit. Dans une pulsion éphémère, il imposa une barrière protectrice, dissimulant en un court laps de temps la moindre de ses pensées. « Bien! Très bien! Tu vois quand tu veux... »

AUTRE CHOSE ⊱ Merci de considérer ma demande

Seven E. Black a écrit:

MELISANDE → Pour moi ce sera non Je trouve ça un peu énorme qu'elle réussisse à cacher au choixpeau son esprit surtout à la rentrée quoi, l'occlumancie est très dure à maîtriser alors si jeune ça ne va pas.

GRIM → Pour moi ce sera oui mais autant te dire tout de suite que Grim ne peut pas totalement maîtrisé ce don à 23 ans vu que c'est un don très dur à gérer

Citation :

De plus tu écris bien, mais j'espère qu'il serait vraiment craintif à l'idée d'être découvert =)

Beryl Gaunt a écrit:

GRIM → Là aussi j'hésite. A vingt-trois il ne peut pas pas être un occlumens déjà accompli. Néanmoins je vais dire oui comme dit plus haut. C'est limite vital pour Grim de cacher à sa famille (surtout les Lestrange), qu'il est de l'Ordre du Phoenix. De plus tu écris bien, mais j'espère qu'il serait vraiment craintif à l'idée d'être découvert =)

Mélisande Karkaroff a écrit:

Ouais maintenant que j'y pense j'ai pas fait attention à l'âge qu'elle avait lorsqu'elle est passée par la case choixpeau, donc c'est vrai que ça fait trop jeune .
Enfin je préfère laisser la place à Grim, je pense qu'il en a plus besoin que Melis'

PRÉNOM(S) & NOM ⊱ H. Quinlan Selwyn.
ÂGE ⊱ Trente et un hivers.
PARTICULARITÉ DÉSIRÉE ⊱ Légilimancie.

MOTIVATIONS ⊱ Quinlan, en tant que Selwyn, jouissait dans son enfance d’une multitude de livres dans l’immense bibliothèque de ses parents. Il a longtemps parcouru chaque page de ces bouquins de sorcellerie. C’est dans l’un d’eux qu’il a découvert la légilimancie. Cette discipline, qu’il avait vaguement entendu parler à Poudlard, le fascinait au plus haut point. Légèrement paranoïaque sur les bords, méfiant à l’extrême comme on lui avait appris à l’être, il avait en tête de trouver un mentor pour acquérir cette capacité si particulière et utile. Bien que ses parents fussent quelque peu réticents à l’idée de voir leur fils s’aventurer dans quelque chose d’extrêmement difficile, c’était également une façon pour eux de protéger leur progéniture et de le mettre à l’épreuve. L’envoi à Poufsouffle de Quinlan lui ayant valu quelques problèmes, Marcus et Regina savaient pertinemment que dans un monde tel que le leur, il allait devoir redoubler de vigilance et savoir être fort. Lorsqu’il atteignit sa majorité magique, le jeune homme entreprit d’étudier avec assiduité la légilimancie. Conscient de sa profonde différence avec le reste des sangs purs, de par sa sexualité déviante et ses opinions révolutionnaires, il voulait coûte que coûte se fondre dans la masse afin que ses idées borderlines ne soient percées à jour sous aucun prétexte. Grâce à cette particularité, il pourrait insinuer dans l’esprit de ses interlocuteurs de faux ressentis à son égard et pouvoir agir sans la crainte d’être découvert. Seulement ses efforts pour débuter seul dans l’apprentissage de cette discipline complexe lui étaient complètement vains et inutiles. Son père contacta un parent lointain de la famille, légilimens notoire au sein des Selwyn, pour prendre son fils sous son aile.

EFFET SUR VOTRE VIE QUOTIDIENNE ⊱ Chaque jour, l’esprit de Quinlan est en ébullition, constamment sur la défensive, hanté par l’idée que quelqu’un puisse découvrir son double-jeu. C’est une phobie qui le consume de l’intérieur et qui le montre plus faible qu’il ne l’est en réalité. Sa hantise d’être découvert et de mettre sa famille en danger le pousse à redoubler de vigilance et d’effort pour maîtriser la légilimancie. User de ce don dans les moments critiques lui permet de se couvrir davantage et de ne pas éveiller les soupçons. Savoir qu’il est un légilimens calme les peurs de Quinlan et apaise sa paranoïa destructrice, qui pourrait le faire perdre pied.

RP ⊱ Quinlan ouvrit la porte en ébène à la volée et pénétra dans le salon familial sombre. Son père était confortablement installé dans son fauteuil en velours, dos à la porte, discutant de politique avec un cousin lointain, Barclay. Barclay tourna lentement la tête vers le nouveau venu. Il le gratifia d’un sourire chaleureux. Le vieil homme était âgé de soixante ans passés et avait des cheveux d’un blanc neigeux. C’était un sorcier expérimenté, légilimens de surcroît, qui avait voyagé dans de nombreux pays avant de revenir au bercail. Il habitait actuellement dans les Cornouailles, dans une vieille demeure qui appartenait à sa famille depuis des lustres. Il n’était certes pas un Selwyn, mais c’était tout comme. Malgré leur lien familial éloigné, Marcus et lui avaient toujours été proches. C’était donc tout naturellement vers lui que le père s’était tourné pour enseigner à son fils l’art de la légilimancie. Un art qui importait étrangement beaucoup au jeune homme. Longtemps fasciné par cette discipline, il avait eu le courage d’en parler ouvertement à ses parents dès son plus jeune âge. D’abord réticents, Marcus et Regina avaient ensuite vu en cette opportunité l’occasion de donner des ailes à leur progéniture. Ils savaient pertinemment que leur fils était un marginal dans l’âme et qu’il serait très vite montré du doigt par ses semblables sangs purs. Le fait qu’il devienne un légilimens allait le sortir du lot et lui permettre d’accomplir ses rêves sans que quelqu’un ne se mette en travers de son chemin.

Barclay posa sa coupe de vin sur la table basse en chêne. Quinlan n’avait pas bougé. Il fixait le cousin de son père. Leurs regards se croisèrent un instant et le vieux sorcier éclata d’un rire sincère. Il se leva du siège luxueux et s’approcha du jeune homme. Il serra chaleureusement sa main. « Tu as sûrement quelque chose à me dire ? Il y aurait tellement de choses que j’aimerai vous dire, Barclay. N’aviez-vous pas promis à mon père de me faire partager vos enseignements ? Mais c’est ce que je fais. Plaisanta-t-il un instant. Je vous ai attendu hier soir, vous n’êtes pas venu. » Marcus but une gorgée de son breuvage alcoolisé et, dos à la scène, il laissa échapper un petit rictus. « Vois-tu, mon enfant, c’est là tout le vice de la légilimancie. J’ai insinué dans ton esprit juvénile une fausse information. J’ai avancé la date de notre rendez-vous et tu ne t’en es même pas rendu compte. N’avions-nous pas décidé que nos entraînements se dérouleraient chaque jeudi soir ? » Barclay fit volte-face et retourna s’assoir dans son siège. Marcus, quant à lui, prit congé, gratifiant son fils d’une tape affectueuse sur l’épaule.

« La légilimancie, comme je te l’ai déjà appris, est une discipline particulièrement complexe et sombre… Si j’ai accepté d’être ton mentor, c’est parce que j’ai conscience que tu n’es pas un jeune sorcier écervelé en quête de pouvoir. Tes parents t’ont bien éduqué, tu véhicules les valeurs de notre grande famille. J’ai confiance en tes capacités. Cependant, ne m’en tiens pas rigueur lorsque je te mets à l’épreuve. C’est pour moi la meilleure façon de te faire comprendre qu’il faut user de ce don avec parcimonie. N’use de cela qu’en cas de nécessité absolue. Sers t’en pour ta propre protection et celle de ta famille, mais aucunement pour faire le mal. Tu te perdrais toi-même dans les souvenirs des autres. Tu en deviendrais fou au point de vouloir t’arracher la tête, crois-moi… » Le vieil homme aux cheveux blancs avait, l’espace d’un instant, les yeux dans le vague. Quinlan trépignait sur ses deux pieds, visiblement impatient. « Je t’ai apporté ce que tu m’avais demandé d’ailleurs. » Il sortit sa baguette de sa manche de sa robe de sorcier et, d’un geste souple de la main, fit apparaitre des dizaines et des dizaines de boites de dragées surprises, de fizwizbiz et de chocoballes. Les innombrables boites s’entassèrent au fur et à mesure dans le salon des Selwyn. Le vieux sorcier semblait se rendre compte en même temps de son erreur loufoque. « Voyez-vous, Barclay, je ne suis pas le seul à avoir usé de ruse. Ironisa Quinlan qui essayait de se frayer un chemin dans tout ce capharnaüm. Ne dit-on pas qu’il s’agit là de l’arroseur arrosé ? » Barclay éclata à nouveau d’un rire sincère. « Comment tu t’y es pris ? J’ai attendu que vous partiez la semaine dernière, et sur le pas de la porte, j’ai lancé un legilimens alors que vous aviez le dos tourné. Je dois avouer que c’est très bien joué de ta part. Tu progresses, c’est une bonne chose. Cependant, tu as encore beaucoup à apprendre. Le sorcier fit une pause. Bien, tâchons de ranger tout ça et de remettre en ordre le salon avant que ta mère ne fasse une crise cardiaque. » Quinlan souriait fièrement, avalant au passage une chocoballe avec délectation.

AUTRE CHOSE ⊱ Merci d’avance pour l’attention que vous porterez à ma demande. Je précise que j’ai pris l’idée du parent lointain de la famille pour ne pas que l’apprentissage de la légilimancie n’apparaisse tel un cheveux sur la soupe par l’opération du saint esprit. J’ai conscience qu’il s’agit d’une discipline extrêmement difficile à maîtriser et je ne conçois pas qu’elle puisse être le fruit d’un autodidactisme – bah ouais, on est malheureusement pas des supermans. Enfin, sachant que mon personnage a trente et un ans, je vous laisse juger de son degré de maîtrise, si tant est que l’avis soit favorable, bien évidemment.

PSEUDO ⊱ D. Satine Gaunt.

ÂGE ⊱ Vingt et un ans

PARTICULARITÉ DÉSIRÉE ⊱ Fourchelangue.

MOTIVATIONS ⊱ Et bien, Satine est une Gaunt pure-souche, de ce fait ce don fait partie de sa famille depuis des générations et pour être considéré(e) comme un membre à part entière de la famille, il faut absolument savoir parler aux serpents, sous peine d'être renié(e). Un Gaunt qui ne peut pas parler aux serpents n'est pas un Gaunt. De plus, la découverte de son don pour cette langue est intimement liée à la découverte des pouvoirs de la jeune femme. En effet, c'est la première manifestation magique dont elle a été l'investigatrice et qui l'a 'sauvée' de son image de "cracmol". De ce fait, la brunette est vraiment très attachée à son don. Au point qu'elle a pour animal de compagnie un serpent, depuis cet épisode. Donc personnellement, ce n’est pas pour des « raisons pratiques » que je voudrais acquérir ce don, mais parce qu’il fait partie intégrante de Satine, de son éducation et de qui elle est. Je sais pas, un Gaunt qui ne parle pas Fourchelangue, c’est comme Voldemort avec un nez, vous voyez où je veux en venir ? :arrow :

EFFET SUR VOTRE VIE QUOTIDIENNE ⊱ Directement ? Aucun. Ce n’est pas comme si elle allait parler aux gens en Fourchelangue, sauf à la limite pour leur ficher la trouille :arrow : mais ça lui permet non seulement de parler avec son animal de compagnie mais aussi avec son père. Enfin le peu qu’ils le font. Quand ils sont en privé, il s’adresse toujours à elle dans cette langue, comme pour la mettre en permanence au défi de prouver qu’elle est digne de porter son nom. Plus qu’un effet actif – si je peux dire – cela a un effet « passif » sur la jeune fille qui se sent plus assurée, plus confiante voire même un brin supérieure en raison de son don. Après tout, Salazar Serpentard n’était-il pas lui-même un Fourchelangue ? Je dirais donc que sur sa vie quotidienne, cela joue surtout sur sa personnalité et son idée qu’elle est différente et au-dessus du lot.

RP ⊱ La petite fille était complétement paniquée. Sans qu’elle ne comprenne ni pourquoi ni comment, son père venait de la saisir brutalement par l’épaule avant de la jeter violemment sans sa chambre en refermant la porte derrière lui. Elle se releva difficilement, se précipitant vers cette dernière pour pouvoir ressortir, mais elle pâlit considérablement en entendant le petit cliquetis signifiant qu’elle était désormais enfermée dans la pièce, seule et dans une obscurité presque totale. Mais pas assez pour couvrir totalement la forme longiligne et mouvante qui avançait dans sa direction. La gamine plissa les yeux pour tenter d’apercevoir plus précisément ce que cela pouvait bien être et elle ne put retenir un hoquet de surprise en voyant qu’un boa constrictor s’apprêtait visiblement à faire d’elle son déjeuner. Son père venait de la jeter en pâture à l’un de ses serpents, qui visiblement, avait très faim. Le décevait-elle au point qu’il veuille en finir d’une manière aussi cruelle avec sa pauvre et misérable existence ? Elle remarqua une fenêtre un peu plus loin et elle essaya de glisser sur le côté pour s’y rendre mais déjà, le serpent sifflait dans sa direction, les crocs sortit comme s’il la mettait au défi de tenter une telle chose alors qu’il s’approchait de plus en plus d’elle. Elle n’avait pas d’autre choix que de reculer mais bientôt, son dos rencontra le mur froid et ses yeux paniqués redoublèrent d’effort pour tenter d’échapper à la mort certaine qui l’attendait alors que le prédateur se rapprochait de plus en plus d’elle. Elle n’avait jamais eu aussi peur de toute sa vie. Même les fois où son père s’en prenait physiquement à elle en raison de sa médiocrité, elle n’avait pas été aussi terrorisée. C’était comme si elle était pétrifiée sur place, comme si l’animal l’avait hypnotisée et qu’elle ne pouvait plus contrôler son corps. Déjà, des larmes perlaient aux coins de ses yeux clairs alors qu’il n’était plus qu’à quelques centimètres d’elle et c’est avec un dernier élan de courage mêlé au désespoir de la certitude qu’elle allait finir en plat du jour qu’elle hurla à l’intention de son futur bourreau « LAISSE MOI TRANQUILLE. » Elle s’attendait à sentir la morsure ou l’étreinte du reptile quelques secondes après cela, mais étonnamment, rien ne se passa. Elle garda les yeux qu’elle avait clos dans un même temps fermés, mais alors que le temps semblait s’éterniser, elle finit par en ouvrir un timidement, puis le second, choquée par ce qui se passait devant ses yeux. Devant elle, le boa faisait du surplace, en se contentant de siffler de temps à autre, alors qu’il ne la quittait pas des yeux. Elle pencha la tête sur le côté, alors qu’elle ne comprenait pas ce qui se passait, reprenant une nouvelle fois la parole, d’une voix hésitante « S’il… te plait ? » « Si c’est ce que tu veux. » La jeune fille porta sa main à sa bouche alors qu’il faisait demi-tour pour aller s’enrouler un peu plus loin, laissant celle qui avait cru être sa proie derrière lui. Satine resta un long moment complétement abasourdie par ce qui venait de se passait avant que sa curiosité habituelle – accentuée par l’enfance – ne reprenne le dessus et ne la pousse à s’approcher de l’animal pour s’asseoir à côté de lui, maintenant qu’il semblait inoffensif « Je suis Satine et toi tu es… ? » « Tu peux m’appeler Rhodésie. » La bête et l’enfant commencèrent alors à discuter, et plus le temps passait, plus la fillette se détendait, ne remarquant pas que dans son dos, la porte de la chambre s’était finalement ouverte et que son père la dardait du regard, les bras croisés sur la poitrine, sa femme à ses côtés, emplis de toute la fierté et de l’orgueil qui faisaient la famille Gaunt…

AUTRE CHOSE ⊱ Enchainer la fiche et ça, c’est hard :arrow : j’espère que le test ne vous décevra pas trop :heart : !
Et merci de votre lecture