The Master Game a écrit:

Tu ouvres ta boutique, comme tous les matins. Il est encore tôt et il n'y a personne. Tu en profites pour mettre en rayon les derniers articles qui viennent d'arriver quand la cloche magique indique que quelqu'un vient d'entrer. Tu retournes dedans et là, tu aperçois une jeune femme particulièrement belle. Tu ignores que c'est une vélane et elle te charme. Tu proposes de lui offrir quelque chose. Un Boursouflet ? Un lot de pétards mouillés ? autre chose ? Un philtre d'amour peut-être !? Tu es tellement envoûté que tu n'entends pas quelqu'un d'autre qui rentre. Un homme cette fois. Sans que tu puisses le voir, il est entrain de voler plusieurs articles et les cache dans un sac magique. En dix minutes, il vide tout un rayon ! Quand la vélane sort de la boutique, tu te rends compte que tu as été manipulé ! Ni une, ni deux, tu sors pour rattraper les inconnus au loin et là, tu remarques enfin que la vélane est aussi laide qu'une harpie, car elle est en colère. Désormais, à toi de coincer le voleur et attention, la vélane est dangereuse.

Décris la situation et comment Audran va se sortir de ce mauvais pas.

« Weasley, Farces et attrapes pour sorciers facétieux » était une boutique devenue inratable dans la Diagon alley avec sa couleur violette et son enseigne lumineuse. Audran, arrivé de bonne heure, avait passé la matinée à remplir ses étalages de nouveaux produits fraîchement arrivés quelques heures plus tôt. Alors qu’il était dans la réserve à la recherche de quelques boîtes à flemme à remettre en rayon, le bruit de la cloche magique l’alerta de l’arrivé d’un nouveau client. Il regagna alors le comptoir de la boutique, les bras chargés de quelques articles supplémentaires … qu’il faillit laisser tomber en voyant sa cliente. Oui, Audran Weasley n’était pas le professionnel de la discrétion dans ce genre de situation. Il posa maladroitement tout ce qu’il avait sur les bras en une pile chancelante sur le comptoir, prête à s’effondrer au moindre coup de vent. Cette femme était magnifique, la plus belle qu’il ait jamais vu. Grande et menue, ses longs cheveux d’une couleur comparable à l’or blanc tombaient en cascades sur ses épaules. Ses yeux étaient d’un bleu, encore plus clairs que l’eau la plus pur. Chacun de ses mouvements étaient agrémentés de grâce et de douceur. Cette femme avait presque quelque chose d’irréel. Il ne pouvait détourner ses yeux, c’était comme … un envoutement. Il secoua la tête en essayant de remettre ses pensées en places. Encore un peu et il aurait accusé sa sœur du lui avoir fait prendre un rêve éveillé pour lui faire une farce. Il se racla la gorge et d’une voix un peu trop enjôleuse s’adressa à la jeune femme. « Je peux vous aider peut être ? ». N’importe qui passant la porte du magasin à cet instant le prendrait pour un idiot de première classe. Elle lui raconta une histoire à laquelle il ne prêta pas trop attention, se laissant bercer par le son mélodieux de sa voix. Il était tellement obnubilé par cette femme qu’il ne prêta pas attention au tintement de la cloche magique annonçant l’arrivé d’un nouveau client. Un homme, le visage caché par un chapeau, portant un long manteau noir. Il resta en retrait dans l’entrée de la boutique, près des produits pour la défense. De la manière la plus discrète possible, il commença à glisser dans son sac plusieurs objets de la boutique. « Je ne l’ai pas encore installé en rayon, mais je peux aussi vous proposer un chapeau sans tête, ils sont arrivés ce matin ! ». Et encore une fois elle refusait, toujours avec autant de charme. C’était étrange, mais dès qu’il reposait son regard sur elle, il avait l’impression qu’elle devenait de plus en plus belle. Il se voyait déjà ouvrir un élevage de Boursflets en compagnie de cette femme qui ne pouvait qu’être l’élue de son cœur, oui, l’aîné des Weasley était complètement en train de perdre la boule. Plus elle refusait ses propositions, plus Audran cherchait à la satisfaire, plus l’homme vidait les étalages sous son nez. Il l’emmena alors vers l’arrière de la boutique, là où se trouvaient tous ses produits phares, ceux que tout le monde s’arrachait, ne se rendant toujours pas compte de la présence du voleur. Malheureusement, après plusieurs minutes pendant lesquels Audran s’était démené pour lui trouver le petit quelque chose qui la comblera, elle le remercia et de la manière la plus douce montra son envie de partir. Se confondant en excuses, le jeune Weasley lui promit de lui présenter des produits exceptionnels qui correspondraient à ses attentes si elle repassait les prochains jours. Baliverne, c’était l’excuse la plus ridicule pour espérer la revoir. Il la raccompagna jusqu’à la sortie, souhaitant presque que le temps ralentisse pour pouvoir rester un peu plus en sa présence. Une fois seul, il commença à redescendre de son petit nuage et retrouva quelque peu ses esprits. Qu’était-il en train de faire avant que cette sublime créature n’entre dans sa boutique déjà ? Ah oui, les boîtes à flemmes ! Alors qu’il avançait en direction du comptoir, il s’arrêta, et pivota lentement, comme si il n’osait pas réaliser ce qu’il avait cru voir. Non, il ne rêvait pas, il était bien face à un rayon totalement vide. Ce … Non. Petit à petit les éléments s’imbriquèrent dans son esprit. Comment avait-il pu être aussi stupide. Ces longs cheveux blonds qui flottaient alors qu’il n’y avait pas de vent, cette peau claire et laiteuse qui paraissait encore plus douce qu’un Boursouflet, cette attraction qu’elle avait eue sur lui. Une vélane. Il quitta en toute hâte sa boutique, baguette à la main, pour se retrouver au milieu de Diagon Alley à la recherche des deux malfrats. Il les aperçu tout de suite, s’éloignant le plus vite possible de son magasin. « HE ! » Le couple de voleur fit alors volte-face, et lorsqu’il croisa le regard de la jeune femme, Audran se paralysa. Une peau grisâtre et craquelée qui semblait rongée par la maladie, des traits grossiers, un apparence hideuse en aucun cas comparable à celle avec qui il s’était imaginé finir sa vie quelques minutes plus tôt. Comment avait-il pu se faire avoir aussi facilement ?! La vélane ordonna alors à son compagnon de partir tandis qu’elle s’avança dans la direction du rouquin d’un pas rapide. Décidément, il avait toujours ce don pour se retrouver dans une situation inconfortable. Tenant toujours fermement sa baguette, il recula, se fondant dans la foule avant de bifurquer dans une petite rue étroite peu visible. Il fallait qu’il agisse rapidement. Il agita alors sa baguette en murmurant « Sonorus ». Restant caché derrière le mur, il prit une grande inspiration. « Mesdames et Messieurs, venez bénéficier tout de suite d’une offre exceptionnelle sur les robes de sorciers chez Tissard et Blodette, pour une achetée, la 2e est à moitié prix ! ». Sa voix résonna dans toute la Diagon alley grâce au sortilège qui avait eu l’effet escompté. Une petite troupe de personne commença à s’agiter en direction de la boutique. Le gérant le tuera plus tard, un peu de pub, bonne ou mauvaise ne faisait jamais de mal. Il profita de cette diversion pour sortir de sa cachette et essayer d’échapper à la sordide créature. S’engageant vers le nord de la rue, il n’eut pas grand mal à retrouver son vil voleur non loin du chaudron baveur. Audran brandit alors sa baguette dans sa direction avant de s’exclamer « Petrificus Totalus ! ». Le sort eut un effet immédiat. L’homme était maintenant totalement paralysé au milieu de la rue, incapable de bouger. Des personnes qui n’avaient pas échappé à la scène commençaient à s’agglutiner autour d’eux, leur voix créant un bourdonnement dans la rue auparavant si calme. Audran n’aimait pas se donner en spectacle de cette façon. Il s’avança d’un pas assuré vers son voleur avant de lui arracher sa besace. Un fichu sac magique. Il avait beau être minuscule, il était capable de contenir un Magyar à pointe. S’il était possible d’en attraper un et de le fourrer dans le sac. Mais là n’était pas la question. Audran plongea une main dans le sac pour vérifier ce qu’il contenait, chapeaux, capes et gants boucliers, leurres explosifs, poudre d’obscurité instantanée, tout un rayon ce trouvait dans ce sac ! Il ne savait pas ce qui l’énervait le plus, le fait qu’on l’ait volé ou qu’il se soit fait berner aussi facilement. Il lança un contre sort pour libérer l’homme, qui prit tout de suite la fuite. Avant qu’il ne disparaisse Audran lui cria « Et que je ne te revois plus dans ma boutique ! ». La foule se dissipa alors aussi rapidement qu’elle était apparu, laissant Audran seul au milieu de la rue qui reprenait peu à peu son cours normal, comme si rien ne s’était passé. Audran pesta seul contre lui-même et ces voleurs tout en retournant vers sa boutique. Mais lorsqu’il arriva à celle-ci, il se retrouva nez à nez avec le gérant de Tissard et Blodette qui l’attendait sur le pas de la porte, un regard accusateur collé sur le visage. Peut-être que se faire courser par une Vélane aurait été moins dangereux plutôt que se retrouver face à lui au final. Audran passa une main sur sa nuque et afficha un petit sourire, son air typique de gamin fautif. « Cher ami, comment allez-vous ? J’ai entendu dire que vous faisiez des promotions du tonnerre !»