» La boutique des Weasley est nichée entre des façades ternes, masquées d'affiches, au numéro 93 du chemin de Traverse. La boutique, d'un violet pétant, attire le regard de tous les sorciers, surtout la vitrine gauche, remplie d'objets hurlant et bondissant partout, quand à celle de droite, on voit une immense affiche se moquant des familles de sang-pur, et le message s'efface lorsqu'un sang-pur la regarde, évidemment. L'intérieur de la boutique est bondée et comporte de nombreuses étagères sur lesquelles sont entreposés tous les produits. L'arrière-boutique est réservée aux marchandises qui se vendent le mieux.

» Pirouette et Badin était le premier magasin de farces et attrapes du Chemin de Traverse avant l'arrivée du magasin des Weasley. Depuis lors, le magasin est de moins en moins fréquentés et manque de faire faillite. Moins luxueux et tape à l'oeil que la boutique des Weasley, c'est à peine si on sait que c'est un magasin de farce et attrapes. Néanmoins, en vendant au Ministère des objets de défenses qui au départ, ne doivent servir qu'à amuser, ils en font un objet de défense et d'attaque. Cela seul permet à la boutique de tenir face à ses redoutables adversaires.

» Gringotts, l'unique banque du monde des sorciers. Depuis toujours elle est dirigée par les Gobelins. Les sorciers s'y rendent pour déposer leurs argents ou des objets d'une grande valeur. C'est un bâtiment d'une blancheur de neige qui domine toutes les boutiques du Chemin de Traverse, à l'angle de l'Allée des Embrumes. Un portail de bronze, gardés par des gobelins, se dresse au bout de quelques marches, puis on trouve une porte d'argent sur laquelle est gravée un avertissement. Le hall est une vaste salle entièrement faite en marbre, des comptoirs se dressent sur toutes la longueur où travaillent des centaines de gobelins. La banque Gringotts utilise de nombreux sorts pour protéger les richesses et les objets de leurs clients. Il y a donc des dragons qui gardent les coffres ainsi que la Cascade des Voleurs qui révèlent les apparences véritables... Nul de peu tromper les gobelins...

» La boutique est sans doute l'une des plus fréquentées de la rue étant donné son importance. Seuls les membres de la famille Ollivander y travaillent. C'est un lieu étroit et délabré. Dans la vitrine poussiéreuse, on peut voir une simple baguette, posée un coussin vieilli et râpé. L'intérieur est minuscule, une chaise, une table, et des milliers de boîtes qui s'entassent jusqu'au plafond et qui menace de tomber à chaque instant.