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 Defi n°1 d'Orchid B. Malefoy | (Done.)

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PURE-BLOOD ⊰ and kill them all
Orchid B. Malefoy
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Orchid B. Malefoy
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MessageSujet: Defi n°1 d'Orchid B. Malefoy | (Done.)   Defi n°1 d'Orchid B. Malefoy | (Done.) I_icon_minitimeMar 17 Avr - 10:27

C’était idiot. Vraiment, arriver là, pour ça, comme ça. Idiot et indigne d’une Malefoy. Elle était juste partie acheter un nouveau miroir parlant, ayant brisé son dernier dans un éclat de colère. Bien sûr, cela se réparait, mais il ne parlait plus, ne pouvait pas lui signaler si elle avait oublié un coin de sa peau ou si une mèche était mal mise.
Evidemment, elle n’avait pas pris ses papiers. Son sang seul était le meilleur laissez-passer qui existait. Son nom avait valeur de clef universelle. Mais voilà, elle n’avait pas eu de chance. Non, vraiment pas. Elle était tombée sur LES deux seuls rafleurs de toute l’Angleterre qui ne connaissaient pas la noble famille Malefoy. En fait ils n’étaient pas anglais. C’était des Bulgares. La crise économique actuelle justifiait-elle réellement l’emploi de main d’œuvre étrangère ? Elle ne crachait pas sur les grandes lignées de l’ouest, étant à moitié Karkaroff, mais vu l’odeur des deux hommes qui l’avaient embarquée, ils étaient loin d’être une grande famille, voir même peut-être des demi-trolls.

Depuis combien de temps était-elle dans cette salle dégoutante ? Sur ce sol gluant, taché du sang, des larmes et de la souffrance des précédents interrogés ? Elle avait eu beau crier, rien ne faisait. ‘Pur ! Je suis de sang-pur espèce de bubon de goule !’ ‘Malefoy ! Je suis Orchid Malefoy ! Mon père est Auror ici même ! Et mon oncle rafleur bande d’idiots !’ ‘Mon père étendra parler de ça !’
Et puis ils en avaient eu marre de l’entendre ainsi s’égosiller sur ces mots qu’ils ne comprenaient pas, on ne leur avait appris que « sang de bourbe » et « moldu » pour qu’ils soient au point le plus vite possible, alors ils psalmodiaient ces ceux mots dans l’espoir de les entendre en retour. Mais Orchid avait compris, avec des idiots pareil, si elle ne faisait que le répéter, elle était bonne pour un petit voyage pour Azkaban voir une mort plus directe.
Et puis, comme les questions simples ne suffisaient plus, comme la pression d’un lumos dans la figure et des aboiements, voir des claques n’était pas concluante, ils étaient passés à autre chose. Une gamme supérieure. Le sortilège de Doloris. Comme si la jeune blonde avec son air hautain et sa silhouette gracile était une dangereuse criminelle. Ils devaient avoir des velanes comme exs pour être aussi hargneux à une telle vitesse.

La douleur n’était pas comparable. C’était une lame, un courant brulant et gelé à la fois qui parcourait toutes les parcelles de son corps. Comme si on arrachait chacune de ses cellules. Comme si on la transperçait de part en part. C’était si douloureux qu’il était impossible d’en crier. Le bruit d’horreur, de déchirement restait coincé dans les cordes vocales, les larmes dans les yeux. C’était comme si le temps s’arrêtait, ralentissait pour la laisser dans une bulle de souffrance. Une seconde semblait une éternité.
Ce ne fut que quand cela se termina que le cri sortit enfin de sa bouche. Terrible, mais n’exprimant même pas le quart de ce qu’elle ressentait. Les larmes coulaient enfin sur ses joues rosées devenues pâles comme la mort.
Ces cris ne lui étaient pas inconnus. Ils résonnaient parfois dans les cachots, non loin de la salle commune. Mais toujours elle les avait ignorés. Ceux qui les subissaient le méritaient.
Et elle ? Elle qui était désormais sur le sol à gémir, le méritait-elle ? Il s’agissait d’une erreur, une vulgaire erreur et elle souffrait comme elle n’aurait jamais dû souffrir. C’était inhumain. Mais inhumain sur elle, sur les innocents, sur les sang-purs et droits. Les autres, les coupables, les sales avaient le droit de souffrir. D’ailleurs c’était à cause de leur existence qu’elle était là.
Et c’était loin d’être fini. On aurait pu croire que la deuxième fois serait moins violente, mais elle ne l’était qu’encore plus, brisant son corps plus qu’il ne pouvait supporter, réduisant son esprit qu’elle croyait fort en une loque suppliante. Elle n’en vit pas la fin.

Orchid ouvrit les yeux sans doute une poignée de minutes plus tard, ou alors était-ce des heures, des jours peut-être ? Non, on se serait inquiété. Une sang-pur qui disparait sur Diagon Alley, surtout une Malefoy avec des opinions comme les siens, cela aurait alarmé au bout de quelques heures. D’ailleurs une fois le soleil couché, même si elle était persuadée que ses parents la méprisaient, la simple idée que leur fille soit entre les mains de l’ordre ou de sangs-de-bourbe leur aurait suffi pour envoyer la moitié du ministère à ses trousses.
On viendrait bientôt la chercher. On verrait dans les registres, il y avait bien des registres non ? Qu’une jeune femme blonde sans papiers avait été interceptée ce matin. On ferait vite le lien. Par merlin, pitié, il ne lui restait plus que cet espoir.
Le froid des carreaux noirs du sol lui faisait presque du bien. Elle ne bougea pas pendant quelques instants, se réappropriant son corps, explorant avec peine toutes les parcelles endolories. Sans doute avaient-ils arrêté car elle avait perdu connaissance. Tant qu’ils ne savaient pas qui elle était, il s’agissait de ne pas la tuer non ? Ce genre de petites questions et autres pensées positives constituaient cette faible corde de survie à laquelle elle s’accrochait.
Un bruit sourd la fit frissonner. Il se répétait. Il était sépulcral. C’était quoi maintenant ? Ils allaient lui faire affronter un troll des cavernes ? Ils avaient des méthodes d’interrogatoire un peu étrange.
Au bout de quelques minutes elle se rendit compte qu’il s’agissait de ronflement et se redressa pour observer. Il ne restait que l’un des rafleurs, endormit sur une chaise, ronflant comme un porc.
L’autre n’allait sans doute pas tarder à venir, et ils recommenceraient.

La jeune Malefoy sentit alors quelque chose dans sa poche. Elle avait pieds et mains liés mais réussis par quelques mouvements à sortir l’objet. Il s’agissait du miroir qu’elle avait acheté le matin même. Il n’y avait plus les galions qui lui restaient –les bulgares, tous des voleurs !- mais encore ce miroir. Elle y voyait son ticket de sortie.
Dès qu’il la repéra, la voix fluette de l’objet commença sa tirade sur sa beauté, signalant qu’elle était bien négligée. D’un coup de talon Orchid le fit taire à jamais.
Le rafleur dormait toujours.
Se tournant elle attrapa l’un des éclats, qui s’enfonça dans la chair tendre de sa main. Mais elle avait déjà souffert bien plus que ça aujourd’hui et l’espoir d’une fuite était le meilleur antidouleur possible.
Comme une MacGiver magique (elle ne connaissait bien évidement pas cette série pour moldue sexagénaires), elle coupa les liens qui unissaient ses mains (la corde était fine, décidément, une fois sortie elle irait faire quelques réclamations sur les réductions de budget du ministère) puis ses pieds.
Jamais il ne lui avait semblé aussi beau d’être debout, même si ses jambes la tenaient avec difficulté.

S’approchant à pas de loup de la porte, elle vit que le bulgare avait à sa ceinte sa baguette, sa précieuse baguette. Maudissant sa sottise, mais ne pouvant survivre sans cet accessoire qui était la preuve de tout vrai sorcier, elle poussa sa folie jusqu’à aller la récupérer, ce qui se fit sans mal. Elle du résister à la tentation vengeresse de tuer son bourreau sans son sommeil par n’importe quelque maléfice, mais elle y résista, se précipitant vers la porte de sortie pour respirer la liberté qui lui semblait désormais si précieuse.
Helas ce fut le second rafleur qui entra alors qu’elle voulait sortir. Elle eu plus de reflexe que lui et l’envoya en un seul sort valser à l’autre bout du couloir. Fort heureusement pour elle, Orchid était attentive en classe.
Mais cela eu pour effet de réveiller le dormeur et un éclair vert vint s’abattre sur la porte à quelques centimètres de son visage.
Si elle avait vraiment eu du courage, elle se serait retournée pour combattre. Mais elle ne fit que fuir, sachant où se trouvait le bureau de son oncle dans le labyrinthe qu’était cet étage.

Jamais elle ne courut aussi vite de sa vie, échappant de peur à plusieurs sortilège, lançant des protego à tout va, elle réussit à s’engouffrer de justesse dans le bureau de Tomas, qui par chance s’y trouvait, avant que le rafleur ne la rattrape.
La tête que fit son oncle à ce moment-là), quand il vit sa nièce la lèvre en sang, blanche de souffrance, en larmes, attrapée par un pouilleux fut mémorable. Il lui ordonna de la lâcher immédiatement, ce que l’autre fit et la prit dans ses bras, geste de tendresse dont elle avait rarement de droit.
Le bureau fut vite rempli d’autres membres du ministère, d’un medico-mage ainsi que de ses parents, verts de rage.
Les deux rafleurs, à qui on avait finalement expliqué la situation se confondaient en excuse, mais la famille Malefoy n’aurait pas de pitié. Elle était là, unie et froide grande comme jamais, noble. Et Orchid, à qui ont demanda comment elle désirait que l’on punisse les deux bulgares, qui n’étaient que des sangs-mêlés, plongeant ses yeux bleus glacials dans les leurs, une lueur de vengeance allumé, prononça sa sentence d’une voix vibrante de haine et de mépris : ‘je veux qu’ils souffrent. Qu’ils souffrent et qu’ils meurent.’
Et son jugement serait appliqué
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