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 And you can count on me ★ Esfyr & Perceval McGonagall

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MUDBLOOD ✖ without liberty
J. Lulla-Ivy McGonagall
MUDBLOODwithout liberty
J. Lulla-Ivy McGonagall
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MessageSujet: And you can count on me ★ Esfyr & Perceval McGonagall   And you can count on me ★ Esfyr & Perceval McGonagall I_icon_minitimeMar 17 Avr - 18:39





Vendredi après-midi, tout le monde s’affairait à préparer le cabaret pour demain. Les week ends étaient toujours les plus rentables et il y avait souvent des soirées à thèmes qui attiraient indéniablement les sorciers fatigués de leur semaine de travail éreintante. L'étincelle de la sorcière était le seule cabaret du coin, il avait fait ses preuves depuis des années et la clientèle – exclusivement ou presque masculine – revenait toujours passer une bonne soirée. La beauté et le travail des danseuses n'y étaient surement pas pour rien. Lulla et Perceval – le frère ainé des enfants McGonagall – y travaillaient ensemble. Si lui était le patron, elle se contentait parfaitement de son petit rôle de serveuse. Les clients lui avaient souvent demandé pourquoi elle ne faisait pas partie de la troupe des artistes, elle se contentait toujours de répondre avec un sourire gêné que la scène ce n'était pas pour elle. Tout le monde mettait la main à la pâte, ce week end risquait d'être mouvementé et fatiguant. La porte claqua et Lulla détournait la tête pour observer l'identité du nouveau venu. Enfin c'était plutôt la nouvelle venue puisque ce n'était autre que Esfyr qui venait de faire son arrivée. Lulla fit un signe de main à sa sœur pour qu'elle puisse la trouver plus facilement dans cette grande fourmilière. Il n'était pourtant pas bien dur de la repérer avec sa chevelure dorée, qui n'accentuait qu'un peu plus sa différence. Ses parents, son frère et sa sœur étaient bruns et elle, elle ne pouvait pas être plus blonde, même si elle l'avait voulu. Le vilain petit canard de la famille pourtant elle se sentait être des leurs, elle l'était. Jamais ils ne l'avaient exclu au contraire et elle avait toujours apprécié cette intention. « A ce que je vois Percy a réussi à te convaincre de venir donner un coup de main ou bien tu n'as pas eu le choix ? » Demanda-t-elle à Esfyr en rigolant. Si préparer la salle avec la magie était beaucoup plus rapide, il y avait des tâches qu'il était préférable d'exécuter à la main. Lulla était chargée de disposer les verres en cristal sur les tables et avec toutes les personnes qui faisaient des allers et retours elle avait préféré s'en occuper façon moldue, mine de rien ça coutait son prix un verre en cristal. La rangée de table terminée elle s'accordait alors une pause, profitant de la présence de sa sœur pour aller rejoindre Perceval qui devait très certainement être enfermer dans sa petite pièce, qu'il osait appeler son bureau. Ses sœurs avaient pris la mauvaise habitudes de s'en moquer, chose qui avait tendance à le faire enrager surtout si les deux jeunes femmes se mettaient contre lui toutes les deux. Solidarité féminine oblige.

« Heather, est ce que tu peux t'occuper de la rangée F, je prends ma pause. » Demanda la blondinette à une de ses collègues qui acquiesçait d'un signe de tête, lui adressant un sourire amicale. Alors qu'elles quittaient la grande salle, Lulla s'arrêta dans le couloir en fronçant les sourcils, soucieuse. « La prochaine pleine lune est dans quatre jours Es', il serait peut être judicieux de trouver un endroit tranquille pour y passer la nuit. Ces temps-ci, les puristes ont tendance à roder et puis avec le temps qui se réchauffe il y a de plus en plus de balades nocturnes. » Lui fit-elle part de son inquiétude, le regard fixant le vide avant de le reporter sur la belle brune. Par chance les pleines lunes étaient limitées par an mais malheureusement elles étaient bien présentes. Cette histoire la minait depuis son annonce, Percy était toujours resté vague, secret sur la cause de sa lycanthropie. Et jusque là, personne n'avait réussi à lui faire cracher le morceau, au grand désespoir de Lulla, curieuse et toujours inquiète pour sa famille. Vu le regard d'Esfyr elle semblait tout aussi soucieuse, mais jusqu'à présent ils avaient toujours été très prévoyants mais on n'était jamais à l'abris d'un accident, d'un mauvais timing, d'un tour du destin. Elles continuèrent leur chemin puis s'arrêta à la porte dudit bureau où Lulla toqua doucement avant d'entendre un 'entrez' d'une voix qui lui était plus que familiale. A peine avaient-elles pénétrer dans la pièce, qu'un sourire malicieux s'installait aux coins des lèvres de la tête blonde : « Oh regarde qui vient gentiment te tenir compagnie. Tes deux sœurs préférées ! » Annonça-t-elle avant de refermer la porte et de se laisser tomber dans un des fauteuils placés face au bureau. L'air sérieux et adulte de Perceval s'envola à la vue des ses jeunes sœurs. La petite famille était littéralement soudée presque inséparable. La famille était une des notions les plus importants que leur avaient inculqués leur parents. Une valeur qu'ils avaient tous intégrée parfaitement et tout naturellement. S'attaquer à l'un d'entre eux revenait à s'attaquer aux deux autres aussi. N'était-ce pas ce genre de relation que tous les parents rêvaient de voir entre leurs enfants ? N'étaient-ce pas mieux d'être solidaire plutôt que de se chamailler sans cesse ? L'union fait la force et ils l'avaient très bien compris.
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THE PHOENIX ▲ farewell the bird
Esfyr McGonagall
THE PHOENIXfarewell the bird
Esfyr McGonagall
PSEUDO : middle ages / laurine.
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MessageSujet: Re: And you can count on me ★ Esfyr & Perceval McGonagall   And you can count on me ★ Esfyr & Perceval McGonagall I_icon_minitimeMar 17 Avr - 22:59

family business, it's all about that.
LULLA-IVY & ESFYR & PERCEVAL MCGONAGALL.

Terreur insidieuse, nouant mes entrailles. La porte de la boutique s’ouvre et se referme dans un ballet constant, ou les clients sont les danseurs ; à chaque entrée, l’éclat de frayeur se lit un instant dans le fond de mes prunelles noisettes. Là, dans l’arrière-boutique, les mains accrochées à une penderie, je m’efforce de reprendre un rythme cardiaque normal ; il n’y a rien, là dehors, rien, pourtant, mes mains, d’elles mêmes, en tremblent. Il me faut plusieurs minutes, longues, pour revenir dans la boutique, l’air d’une gamine effarée, toutefois. Il me faudra du temps, mais ce même temps-là, semble se ficher de moi. Piégée dans un carcan d’acier, dont seul le possesseur de la clé est ma conscience, là, dans l’étau de mon crâne, la peur est maîtresse, encore et toujours, et rien ne semble vouloir venir la déloger de là, tant elle semble s’y être installée confortablement. La mention de mon prénom me fait relever la tête ; l’une des vendeuses, anxieuse, s’approche, marmonnant des mots que je ne saisis pas. « Ca va. » Néanmoins, mon ton est faux ; non, ça ne va pas, mais tu n’est pas la personne dont j’ai besoin. Elle s’en retourne dans la boutique, lorsqu’un client s’annonce, me laissant, à nouveau seule, seule avec mes pensées tourbillonnantes. Et, ses pensées-là, ne sont pas saines. Il me faut m’arracher à leurs noirceurs, et retourner dans la boutique. Et lorsque mes yeux se lèvent, la délicate pendule sonne ; l’heure indique quatre heures précises. Un coup d’œil en direction de la directrice, son sourire fait office d’acquiescement. Elle sait, que, comme chaque vendredi soir, Perceval McGonagall a besoin de l’aide de ses deux sœurs. Et sans me retourner, je laisse là l’enseigne de Madame Guipure, et m’éloigne en vitesse dans les rues de Londres, pourtant encore ensoleillées.

La prudence est mère de confiance, et depuis cet… cet incident, marcher seule, ainsi, me rend nerveuse au-delà du possible. Marcher vite est un doux euphémisme, puisque, lorsque je me présente à l’Etincelle de la Sorcière, il est quatre heures et quart. La porte refermée derrière moi, aussitôt, mes muscles se détendent d’eux-mêmes ; ma physiologie s’en retrouve soudainement soulagée, et le sourire qui s’installe, là, sur mes lèvres délicates, est celui réservé aux McGonagall. Là, parmi le fourmillement des serveurs, des préparateurs de la salle, de son signe de la main, je repère Lulla-Ivy, et c’est en experte en esquive que je me faufile vers elle. « A ce que je vois Percy a réussi à te convaincre de venir donner un coup de main ou bien tu n'as pas eu le choix ? » Sa réplique me fait sourire davantage. Lulla est d’un ans plus âgée que moi, ce qui fait de moi la dernière ; mais qu’importe, plus petite ou pas, je ne sais rien leur refuser, que ce soit à elle, ou à Percy. « Un peu des deux » lui glissé-je en gloussant doucement. Ou n’était-ce pas plutôt pour fuir ?

Tandis que ma sœur termine sa table, j’en profite pour balayer les lieux du regard, et, à chaque fois, c’est le même émerveillement, que de voir, là, dans l’intimité des coulisses, et avant l’ouverture au public, tant de sorciers acharnés à vouloir dresser des tables à la main. La vision me fait sourire, et aussitôt la table de Lulla terminée, je lui emboîte le pas. « La prochaine pleine lune est dans quatre jours Es', il serait peut être judicieux de trouver un endroit tranquille pour y passer la nuit. Ces temps-ci, les puristes ont tendance à roder et puis avec le temps qui se réchauffe il y a de plus en plus de balades nocturnes. » J’hoche la tête. Ca aussi, ça me tourne dans l’esprit depuis un moment. Trouver un endroit sûr, voilà plusieurs nuits que je tourne dans les parc, les forêts ; et j’ai aussi remarqué ces « balades nocturnes » comme Lulla les appelle si bien. Et ça n’est pas sans me laisser profondément inquiète. « Je sais. Je pense que ce coup-ci, sortir de la ville serait plus prudent. » Et moins risqué. Londres, de nuit, ses froides rues, son mysticisme décuplé, et ses rafleurs. Là, parvenues devant le bureau de leur frère, c’est Lulla qui frappe, et la voix de leur frère qui réponds aussitôt. La porte poussée, le bureau n’a pas changé, Percy non plus. « Oh regarde qui vient gentiment te tenir compagnie. Tes deux sœurs préférées ! » Un sourire s’installa sur mes lèvres, et tandis que Lulla se laisse tomber sur l’un des fauteuils, pour ma part, je viens m’assoir sur le côté du bureau. Il est temps, là, ce soir, de lui faire part de nos inquiétudes… Quant à lui tirer les vers du nez, voilà qui risque d’être plus compliqué que prévu. Oubliées, mes peurs à moi, désormais, il est question d’autre chose… en comparaison, ce ne sont que des futilités, ces peurs, face à cette lycanthropie qui le ronge, lui, lui qui donne tant. « Il faut que l’on parle. » Regard échangé avec Lulla. « Pour les soirs à venir. » Ce n’est guère explicite, mais Percy n’est pas dupe, il comprendra ; la mine sérieuse, le sourire a disparu. Affaire de famille, ça oui. Et la famille, c’est sacré.
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