∞ NOTE :

L'échange peut commencer. C'est Audran qui commencera à envoyer son hibou en premier, puis Méluzine répondra. Faites attention à la destinée, cette vilaine censure qui peut s'emparer de votre courrier.

Dès que vous aurez terminé, prévenez un membre du staff pour qu'il archive votre échange.

Enjoy :meluzine:

Chère Méluzine,

Me voilà donc obligé de passer par le hibou pour avoir de tes nouvelles, serais-tu en train de fuir ton frère adoré ? Tu ne te rappelles pas à quel point tu avais pleuré quand j’avais dû quitter le terrier pour Hogward, tu n’arrêtais pas de répéter que tu voulais venir avec moi … Et maintenant je suis obligé de quémander pour avoir un signe de vie de ta part. Sœur ingrate, je n’aurais pas dû t’offrir ce magnifique Boursouflet à Noel, tu ne le mérites pas. Trêve de plaisanteries, j’espère que tout va bien pour toi sœurette et que tu ne fais pas trop d’expériences avec tes potions, on se souvient tous ce qu’il s’est passé la dernière fois ! Ça nous ferait tous plaisir de te voir passer à la boutique un de ces jours, histoire de faire des mini-retrouvailles entre Weasley accompagné de patacitrouille, j’en garde toujours un stock pour les grandes occasions.

Plus sérieusement, je sais quand les choses ne vont pas comme on le voudrait Mel, sache que dans ces moments-là tu pourras toujours compter sur ton grand frère. Et même si je ne suis « qu’un idiot avec un QI inférieur à celui d’un troll des montagnes » (nouvelle insulte de notre jeune sœur, n’est-elle pas adorable ?) on dit également que je peux être de bon conseil. Et si tu ne réponds pas rapidement à ce hibou, je transplane directement chez toi.

Prends soin de toi sœurette,

Audran

Mon très cher frère,

Tu me connais. Tu sais que je ne suis plus cette petite enfant qui se cachait derrière ton pantalon, agrippé au bas de tes chemises que je trouvais hideuses, que je trouve toujours hideuses, même si je dois avouer que le costume te convient parfaitement. Ce n'est pas contre toi, ni contre la famille. Je suis détachée, tu le sais très bien, mais ne doute pas de moi. Je tiens à vous bien plus qu'à ma propre vie. Cependant, malgré le QI que tu prétends avoir, mon cher frère, laisse moi t'apprendre que tu es une personne intelligente et que tu sais comment je fonctionne. J'ai tendance à me tenir à l'écart, me recroqueviller sur moi-même quand les choses vont mal, comme ces temps-ci. Tout déraille petit à petit. Tout d'abord, Gale qui devient un lycantrophe lors d'une mission comme auror. Tu dois te souvenir de lui d'ailleurs, Gale Londubat, un très bon ami à moi, l'un des seuls d'ailleurs... J'ai du m'occuper de lui près d'une semaine pour le soigner, éviter qu'il ne meurt de ses blessures pour finalement me rendre compte que je ne pouvais rien contre son maléfice. Au final, je me rends compte que je suis aussi utile que la baguette pour un cracmol ou un moldu. Si insignifiante. Si tu fatiguais au fond. Je suis bien trop fragile et ceux qui pensent le contraire ne sont que des aveugles. Tu vois, Audran... C'est pour ça que je ne veux pas me mêler à la famille en ce moment. Je suis bien trop instable et je n'apporterai rien de bon. Je n'arrive même pas à sauver qui je veux. C'est pitoyable, simplement. Mais c'est vrai que tu me manques. Audran, tu as toujours eu le don de me faire rire en n'importe quelle circonstance, ce qui avait le don d'exaspérer maman, mais pas moi. Ton Boursouflet va bien, ne t'en fais pas. Même si mon petit matou, ce bon vieux Picsou, veut le croquer. Tu sais ce que c'est, c'est un Fléreur et il le détecte tout le temps. C'est marrant de les voir se chamailler, vraiment.

Finalement, je me pose énormément de questions depuis quelques temps et j'ai ce besoin d'être seule. Ne t'en fais pas, je ne vais pas faire de bêtise et je travaille aussi. Ne l'oublie pas. Ma vie est relativement rythmée et même si mon moral se veut en berne, je tiens le coup. Après tout, les Weasley sont costauds, des dures à cuire, comme tu dirais, non ? Et si tu transplanes chez moi, Picsou va te sauter dessus. Il n'aime personne, excepté moi.

Prends soin de toi en ces temps lugubres,
et attention, la chouette mordille un peu.

Mel

Chère petite sœur,

Je tiens à rectifier une chose, mes chemises ont toujours été du meilleur goût et au top de la tendance, je fais beaucoup d’envieux.

Je te connais très bien Mel, et je sais que tu as un toujours eu ce petit côté solitaire, parfois utile quand on est entouré de 6 frères et sœurs. Mais cela reste mon devoir en tant qu’aîné de veiller sur toi, même si je l’avoue, je le fais parfois un peu trop. Je connais que trop bien ce moment où tu as l’impression que les choses t’échappent et que tu ne peux rien y faire, et si tu as besoin d’être seule pour y faire face, je le comprends. Mais tu sais que n’importe quand tu peux compter sur moi et que je serais là. Gale Londubat, oui je me souviens très bien de lui. Un gentil garçon, je suis désolé d’apprendre ce qui lui arrive. Je sais que c’est difficile à attendre mais, Mel, il est lycanthrope, il n’y a plus rien que tu puisses faire pour briser le maléfice. Tu peux rester auprès de lui pour éviter les dégâts et le soutenir … mais c’est tout. Tu ne peux pas dire que tu te sens inutile face à quelque chose d’incontrôlable. Il faut que tu en prennes conscience Mel, tu ne peux pas sauver tout le monde. J’aimerais pouvoir te dire le contraire, te dire que nous pouvons tout régler d’un coup de baguette, mais parfois c’est impossible. Surtout ne le prends pas mal, je sais que c’est un ami qui compte beaucoup pour toi, mais te savoir prêt d’un lycanthrope ne me rassure pas, tu sais qu’ils n’ont plus rien à voir avec eux même lors de la transformation. Je sais que tu es assez grande pour prendre soin de toi, mais que veux-tu, je resterais toujours ton grand frère et je serais toujours inquiet. Et je ne dis pas ça parce que je suis ton frère, mais Meluzine, tu es bien plus forte que tu ne le penses, il faut juste que tu reprennes confiance en toi … et puis tu es une Weasley, rien ne peut t’abattre ! Je sais que tu es très occupée et dévouée dans ton travail, mais n’oublie pas non plus de prendre soin de toi de temps en temps.

Et bien que j’ai horreur des chats, je reste prêt à prendre le risque ! Je vais lui apprendre les bonnes manières à ce bon vieux matou.

Je t’embrasse,

Audran